L'info botanique

Aulne :
L’Aulne est une espèce monoïque, il possède des fleurs femelles et mâles séparées sur un même arbre. On note que de l’Aulne cordé, originaire de Corse, est planté dans les espaces urbains et émet du pollen dès la fin février, avant l’Aulne glutineux.

Frêne :
Le Frêne commun est un arbre des milieux humides, il est souvent le seul arbre qui constitue les haies bocagères dans les grandes vallées marécageuses. Il peut aussi être présent en altitude jusqu’à 1800 mètres.

Saule :
Il existe des pieds mâles et des pieds femelles de Saule marsault (espèce dioïque). L’apparition des chatons se fait en même temps que celle des feuilles.

L'info médicale

Aulne :
L’Aulne est généralement impliqué dans les réactions au pollen de mars à avril. Un nombre important de patients sont réactifs à l’Aulne lors des tests cutanés effectués par les allergologues. Par mécanisme croisé, les personnes allergiques à l’Aulne peuvent également être « positif » à d’autres arbres de la même famille (Bouleau, Noisetier) ainsi qu’à ceux de la famille des Fagacées (Chêne, Hêtre, Châtaigner). La fin d’émission de pollen de l’Aulne correspond au début de celles d’autres espèces, ce qui peut expliquer la pérennité de symptômes pour les malades.

Frêne :
L’émission de pollen précoce du Frêne peut entrainer le phénomène de « priming effect ». Les patients en contact régulier avec de petites quantités de pollen réagiront plus fort ensuite lors des émissions de pollen des autres arbres de cette famille (comme l’Olivier). Les personnes allergiques au Frêne présentent souvent des allergies croisées aux pollens de Bétulacées (Bouleau, Aulne, Noisetier).

Saule :
La pollinisation des Saules est habituellement précoce dans l’année, contemporaine ou faisant suite à l’émission de pollen par le Noisetier, mais avec une incidence clinique moindre. Le risque allergique associé au Saule est considéré comme moyen.

Le pollinarium monte la garde !

Le Pollinarium est un espace, situé dans le Parc Marcel Alain Drapier (Moulin Liron), dans lequel sont plantées les principales espèces allergisantes des environs (graminées, herbacées, arbustes et arbres).
Elles sont observées quotidiennement par les jardiniers qui détectent le début et la fin d’émission de pollens de chacune d’entre elles.
Cette information est validée par le médecin allergologue, les botanistes et l'APSF qui la transmet par mail aux personnes inscrites. Les personnes allergiques peuvent ainsi commencer leur traitement avant l’apparition des premiers symptômes, et l’arrêter dès la fin d’émission de pollens.

Pour plus d'informations

apsf@pollinarium.com  -  Site Internet